FORBIDDEN COLOR

Nouvelle sortie 28 avril 2023 sous le label Antenna Non Grata
Violeta Motta/traverso et flûtes traversières hybrides
 
 
 
Forbidden Color explore en profondeur les concepts de Contrepoint territorial et de Ritournelle dans une perspective qui interroge l'interprétation de ces notions, pour réfléchir à l'idée des modes de jeu baroques du point de vue expérimentale. Avec des éléments simples et des processus complets, ce projet musical représente un espace de transition. Les musiciens explorent ensemble les différentes possibilités d'identification des phénomènes liés à interprétation baroque (sur des instruments historiques) comme le timbre, les nuances, les couleurs e.t.c ou tout élément qui peut évidemment faire la transition entre l'habituel et l'imperceptible sensoriel. Ils soulignent et parlent des espaces qui nous dérangent face à l'idée du familier insolite et qui approfondissent cette zone de conflit unique entre la place d'une musique et celle d'une autre.
 
 
About FORBIDEN COLOR - LINGUA DEL SI (CD by Antenna Non Grata)/ vitalweekly.net/1386
..."This quartet plays slow-moving music that may or may not stem from the world of improvisation or modern classical music. There is also a component of electro-acoustics here, objects or such upon the surface of the snare drum, maybe. The sustaining sounds of the bassoon, flutes and viola intertwine and play majestically. There is a rather solemn atmosphere in the music here but with an odd undercurrent of 'other' and 'strange' sounds. The music here is not one thing or another, which makes it not easy to classify (something reviewers always love to do; well, I do). Something is fascinating about this..." (FdW)


Une belle critique sur Trybuna Muzyki Spontanicznej
"Les albums de collection d'aujourd'hui ne cessent pas de nous surprendre, même pour un instant. Musique improvisée gratuite pour la finale, pleine de nos techniques étendues préférées, interprétée sur des instruments anciens. Pas du tout subtil, pas toujours silencieux, très profond et acoustiquement douloureux. En d'autres termes - du miel pur !
Le bruit de l'espace vide, des pas mystérieux, des respirations vides, des douleurs de première cordelle et des explosions accidentelles de bruit provenant d'une source inconnue - l'aura d'ouverture pose des questions et ne donne pas de réponses claires. La mécanique des objets métalliques, le silence rassis et le minimalisme créatif. La musique du passé dévastée par les charmes d'aujourd'hui. La deuxième histoire est construite avec des phrases plus longues qui fonctionnent avec des échos, un autre instrument dans ce jeu fou avec du son. C'est ici que le "i" marque un basson massif. Dans le troisième tranche, au milieu du bruit d'une mer inexistante et de l'éclipse d'objets morts, une véritable cérémonie de concentration a lieu. Le travail acharné apporte de l'effet ici sous forme de post-baroque dense, qui attrape les restes d'expression. À la barre du quatrième étage viola da gamba, qui souffre de catush. Le reste des instruments se forment en un drone compatissant ici. Dans la cinquième partie, tout cet orchestre fou respire profondément, mais ce n'est pas encore fini. Dans le sixième, il prend la forme d'un cri qui semble venir de nulle part à nulle part. Un coup de pinceau prolongé et un rituel deuil amer. L'improvisation finale dépend du chant - l'alto, le basson et la flûte sinistre mélodie d'adieu"
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